Puy de dôme
:
(Le 22/12 à 13:51) Température : -1.1 °C Vent : 36 km/h Cézeaux :
(Le 22/12 à 13:52) Température : 8 °C Vent : 25 km/h
Recherche
Stratégie
1- Sur le terrain :
Grand nombre de prélèvements d’eau nuageuse
effectués sous différentes conditions environnementales
(période hivernale/estivale, différentes types de
masse d’air, condition diurne/nocturne etc.) et à des
échelles d’observations différentes.
Ces prélèvements d’eau nuageuse sont alors caractériser
chimiquement et biologiquement.
Ces mesures sont associées aux données
existantes :
Mesures microphysiques du nuage
(rayon effectif Re, quantité d’eau liquide LWC,
surface spécifique, granulométrie);
Mesures météorologiques
(vitesse du vent et direction, température, pression
et humidité relative);
Mesures des propriétés physiques
et chimiques de l’aérosol (nombre, spectre
dimensionnel, composition chimique).
Ces observations long–terme
permettent de mettre en place une climatologie complète d’événements
nuageux observés au puy de Dôme.
Ces données sont mises à disposition de la communauté
scientifique sous la forme d’une base de
données disponibles depuis 2001.
2- Étude « pilote »
:
Mise en place d’études « pilote »
afin de répondre à un certains nombres dequestionnements
scientifiques :
a)
En laboratoire :
Impact des processus de photolyse
sur le devenir de certains polluants (notamment les métaux
et la matière organique).
Pour cela, des expériences en enceinte d’irradiation
sont menées au LPMM afin de mieux comprendre les capacités
oxydantes et photooxydantes des milieux aquatiques naturels (nuage).
Analyse quantitative et qualitative des communautés
microbiennes est menée sur des échantillons
réels nuageux.
Les mécanismes de biodégradation
de polluants organiques en milieu nuageux sont également
étudiés au SEESIB.
Étude des mécanisme de nucléation
des gouttes et des cristaux de glace et leur impact sur les propriétés
microphysiques du nuage (notamment des microorganismes présent
dans les nuages).
b)
Modélisation :
Un modèle simulant les processus multiphasique
nuageux (M2C2 : Model of Multiphase
Cloud Chemistry) intégrera les résultats (mécanismes
réactionnels, cinétiques etc.) issus des travaux
effectués en laboratoire sur les processus biodégradation
et photodégradation et permettra de hiérarchiser
ces processus. Le modèle sera alors utilisé afin
de simuler des événements nuageux au sommet du Puy
de Dôme. L’objectif sera d’étudier les
régimes chimiques, photochimiques et biologiques de la
phase aqueuse du nuage pour différentes conditions environnementales.
Introduction dans les modèles microphysiques détaillés
(ExMix, DESCAM) des processus de formation des nuages chauds et/ou
mixtes à partir des microorganismes.