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La station du puy de Dôme (PUY) est située à 1465 m d’altitude, dans la chaine des puys d’Auvergne. Située en Troposphère libre une partie du temps et loin de source locale de pollution, la station est idéalement placée pour recueillir des informations d’intérêt synoptique sur l’atmosphère et a été classée lors d’études statistiques menées sur l’ensemble des stations d’Europe comme station Régional Background (Henne et al. 2010, Asmi et al. 2011). La station PUY est labéliséeSI de l’INSU depuis 2008 et GAW global depuis 2014.
L’observatoire atmosphérique duMaïdo(OPAR)à 2200 m d’altitude dans le Nord Ouest de l’île de la Réunion. Il est en opération depuis 2013 pour les paramètres relevant de ce SNO (Baray et al., AMT 2013). Il présente un intérêt majeur pour l’étude de l’atmosphère tropicale car sa position en latitude le rend représentatif des latitudes subtropicales en hiver austral et tropicales en été austral. Son altitude luipermet, comme la station du puy de Dôme, d’échantillonner à la fois les aérosols de couche limite et de troposphère libre. Au-dessus de la couche d’inversion des alizés, la Réunion est située sous le vent de l’Afrique australe et de Madagascar, sources importantes de poussière désertiques, d’aérosols de combustion et de pollution humaine et industrielle. L’observatoire du Maïdo bénéficie de la labellisation GAW régional, et SI INSU.
La station du Pic du midi, (42.93720°N 0.14110°E, altitude 2877 m), est en opération depuis 2002 pour les paramètres relevant de ce SNO. Située en marge sud du territoire métropolitain et près de la côte atlantique, elle est le plus souvent soumise à l’influence de masses d’air océaniques, ou sinon subtropicales, et notamment sahariennes (en régime de « foehn » de sud du côté des Pyrénées françaises), et également sous influence méditerranéenne (situations dites de « retours d’est »). Le site est représentatif de la troposphère libre à grande échelle. Les remontées de couche limite ne sont observées que rarement (appartenance catégorie « mostly remote site » selon étude GeoMon par Henne et al., Atmos. Chem. Phys., 2010).Une majorité des paramètres CLAP sont mesurés depuis un peu plus d'une année. La station a été par ailleurs extensivement caractérisée pour sa représentativité à l’aide d’autres paramètres atmosphériques.
La station NCO-P est située au Népal dans la vallée de Khumbu à 5079 m asl. Elle est en opération depuis 2006. Située entre les zones d’émission de la Chine et de l’Inde, elle apporte des informations fondamentales sur le transport longue distance depuis ces zones importantes d’émission, et notamment le Brown Cloud asiatique, d’impact climatique important (Bonasoni et al. 2010). Le LGGE et le LaMP ont la responsabilité des mesures SMPS, MAAP et Néphélomètre ainsi que du bon fonctionnement des inlets aérosols. La station NCO-P est labélisée GAW global.
La station CHC est située dans la cordillère des Andes bolivienne, à 5240 m asl. Il s’agit donc du point de mesure le plus élevé en fonctionnement actuellement. Elle est en opération depuis 2011 pour les paramètres relevant de ce SO. La station est l’un des rares points de mesures en continues du continent sud-américain, hors zones urbaines. Située entre les zones d’émission de la forêt Amazonienne et du Pacifique, elle apporte des informations fondamentales sur le transport longue distance depuis ces zones d’émission en fonction des saisons. Le LaMP et le LGGE ont la responsabilité des mesures SMPS, MAAP et Néphélomètre, des mesures chimiques ainsi que du bon fonctionnement des inlets aérosols pour l’ensemble des partenaires. La station bénéficie du label GAW Régional, et une demande de station Globale prévue en 2016. La station est labélisée par l’IRD et les partenaires du LFA opérant la station sont reconnus « Jeune Equipe IRD) depuis 2015.
Le site d’expérimentation SIRTA est situé sur le plateau de Saclay (48.7°N, 2.2°E ; 150m d’altitude) (Haeffelin et al., 2005) à 25 km au Sud/Sud-Ouest de Paris. Les flux d’Ouest, de Nord-Est et de Sud apportent une grande variété de couches d’aérosols sur l’ensemble de la colonne atmosphérique provenant alternativement de zones sources africaines, transatlantiques, ou d’Europe continentale, et des sources locales. La localisation du site à l’interface rural – urbain permet d’aborder des recherches sur des processus en milieu complexe, fortement hétérogène. Le projet MEGAPOLI ainsi que la thèse de J-E Petit ont montré qu’il était possible de déconvoluer la contribution de l’agglomération parisienne des contributions régionales (voir publications en annexe 1). La station du SIRTA est un site instrumenté labélisé par l’INSU depuis 2007.
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