Hygromètre
à Condensation
Cet hygromètre à condensation
se distingue de tous ceux qui ont été employés
jusqu'ici par les deux points suivants :
1) la partie sur laquelle le dépôt
de rosée doit être observé est une face plane,
bien polie, en argent ou en laiton doré.
2) cette face plane est encadrée
dans une lame d'argent ou de laiton dorée et polie elle-même,
qui ne la touche pas, et qui n'étant jamais refroidie, conserve
toujours tout son éclat.
Il résulte de cette disposition
que le dépôt de rosée commence et finit de paraître
sur l'instrument convenablement refroidi par l'évaporation
de l'éther.
La forme de l'appareil est
celle d'un parallépipède droit à base carrée.
Sa hauteur a 8 cm et sa base 5 cm². Trois petits tubes de cuivre
traversant le couvercle supérieur : le premier pénètre
jusqu'au fond, et les deux autres, dont l'un est surmonté
d'un petit entonoir servant à introduire l'éther,
débouchent seulement en haut. Deux petites fenêtres
permettent de juger de l'agitation de l'éther par l'aspiration
ou le refoulement de l'air destiné à produire le refroidissement
en évaporant le liquide volatil. Le mieux est d'opérer
avec un aspirateur dont on règle l'aspiration suivant les
besoins. Une tubulure centrale permet l'introduction d'un thermomètre
qui, se trouvant placé au milieu du liquide en évaporation,
donne la température à laquelle se
fait le dépôt de rosée. Un petit thermomètre
fronde, fixé à côté sur un support en
laiton, permet de déterminer avec précision celle
de l'air dont on veut avoir l'état hygrométrique.
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